Un merci au p'tit maître.

 Il me faut partager le p'tit message adressé à maîtrou sur tous les chats de sa vie.

Il me faut aussi dire au maîtrou : Ne t'inquiètes pas. C'est la vie. Je sais que quand tu n'as plus pu me porter, tu t'es détaché de moi. Je sais aussi que quand tu as eu petit maîtrou, tes priorités de blog ont changé. Et d'ailleurs, le blog du petit maîtrou...
Mais et alors ?
Mes poils sont là dans une boîte sur le bureau. Tu viens de les toucher. Je suis en bas, dans la terre, à moins de trois mètres de toi et je peux sentir les oiseaux manger dans leur mangeoire.
Et je sais que tu as souffert de ton handicap et de la représentation de toi-même. Et je sais que tu as lu un article sur la manière de se parler à la troisième voix pour résoudre des problèmes.
Et je sais que tu essaies de mettre des symboles sur tes totems, la preuve, dans la page du jour.

Mais je veux te dire : c'est ok de pleurer en pensant à moi ou à tous ces petits gestes du quotidien qui sont durs maintenant, même comme ne plus avoir à esquiver mes cacas.
Je suis parti au mieux de ce que je pouvais et je t'ai écouté la fois où tu m'as dit : tu peux y aller.
J'ai fait au max. Au mieux en fonction de mes moyens.
Fais de même maîtrou. C'est le quatrième accord toltèque après tout.

Et n'oublie pas : Fukitol...

Merci au petit maîtrou pour son beau texte fait pour maîtrou.
Et bisou au petit Horus (le chaton au premier plan) récupéré par ex-maîtresse.